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Tokyo Sonata

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Message  Barbatruc Dim 26 Avr - 20:01

Dimanche 26 avril 2009

Un week-end sous la pluie et au boulot n’est pas ce qu’il y a de meilleur pour le moral. Aussi ai-je décidé, mon service terminé de me rendre au cinéma pour me changer les idées. A la différence de la semaine dernière où ce fut le hasard qui guida mes pas jusqu’à l’entrée de la salle où était projeté « Villa Amalia », la séance de ce soir et le choix du film étaient depuis mercredi dernier programmés.
Mon choix du jour fut pour un film japonais « Tokyo Sonata »

Le synopsis et la bande annonce ne sont pas assez représentatifs de la force du film, ils sont même très réducteurs de la qualité qu’il en émane.

Ci-dessous le synopsis de allociné.com ainsi que la bande annonce.

Synopsis
Tokyo Sonata dresse le portrait d'une famille japonaise ordinaire.
Le père, licencié sans préavis, le cache à sa famille.
Le fils ainé est de plus en plus absent.
Le plus jeune prend des leçons de piano en secret.
Et la mère, impuissante, ne peut que constater qu'une faille invisible est en train de détruire sa famille.



A cela j’ajouterai :
Tokyo Sonata dresse le portrait d’une famille ordinaire dont le licenciement du père va être la pierre d’achoppement à l’équilibre précaire qu’il peine à maintenir. Personnage autoritaire de part sa place de chef de meute, il se voit contraint de mener une double suite à son licenciement. Une vie familiale pour laquelle il se doit de continuer d’incarner le patriarche et une vie professionnelle réduite à néant, rudoyée par l’opprobre.
A partir de là c’est la loi des dominos. Le premier tombe, les autres suivent. La situation au sein du foyer s’envenime. La tension monte, les cris et les disputes se font plus fréquents. Le fils aîné rentre de plus en plus tard et de moins en moins souvent, le puîné vole (pour se payer des cours de piano).
Au milieu de ce tourbillon de folie, la mère est la sangle enceignant les membres de cette famille démantelée. Véritable pierre de voûte de l’édifice, elle est la force centripète de la tornade dans laquelle chacun est emporté. Elle soutient son mari pour ses recherches d’emploi, approuve à contre cœur le choix de son fils aîné de s’engager dans l’armée, pousse son benjamin à poursuivre sa passion pour la musique.
Mais tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle casse et suite à une prise d’otage (dont ELLE est l’otage) elle décide de tout laisser courir et de repartir à zéro. De ne penser qu’à elle et à elle seule. A partir de là, les trois hommes vont se retrouver absolument prisonniers des situations dans lesquelles il se sont mis, mettant en danger leurs propres vies et/ou celle d’autrui, allant jusqu’à pousser le drame et la folie de l’être humain à leur paroxysme.
Le film se termine sur un nouveau départ ; lequel et pour qui, je ne le dis pas, pas obligatoirement pour celui ou celle à qui on pourrait penser.
En tant que bon film asiatique, rien n’est jamais dit de manière franche et crue mais tout est suggéré, en douceur et en finesse, y compris les scènes les plus dures.
Un film super kleenex qui retourne l’estomac que je conseille à tous ceux et celles qui aiment les drames qui finissent bien. Cela dure 2h mais on ne s’ennuie pas une seconde.
Pour info, c’est en japonais sous-titré.
Barbatruc
Barbatruc
Dormeur
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